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Article tiré du magazine "Point de vue"
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Les effets de l'orthokératologie (Ortho-K) ont été observés pour la première fois comme effet secondaire des lentilles de contact en polyméthylméthacrylate (PPMA), qui aplatissent le rayon de courbure au fil du temps. « Ce qui était au départ une méthode destinée à réduire les défauts de réfraction des patients myopes est devenue, suite à des choix de design innovants, une technique avancée de modification de la surface de la cornée », explique Dr Cary Herzberg, OD FIAO, président de l'IAOMC (International Academy of Orthokeratology and Myopia Control).
Etant donné que les aberrations optiques d'une surface cornéenne oblate (ellipsoïde aplati) comprennent l'aberration sphérique, les modèles de lentilles plus sophistiqués pouvaient offrir des solutions contre la presbytie et la myopie évolutive. L'orthokératologie a également suscité l'intérêt de praticiens non-conformistes, qui ont insufflé un esprit novateur et imaginatif. « J'ai eu l'honneur de diriger certaines de ces organisations et d'avoir contribué à la fondation de l'International Academy, qui a désormais une portée mondiale », poursuit Dr Herzberg. « Notre mission consiste en partie à contribuer à la découverte de solutions pour lutter contre l'épidémie de myopie qui menace la santé oculaire des générations présentes et futures. »
Article tiré du magazine "Point de vue"
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Alors que notre monde progresse et se développe, notre vision se détériore. C'est ce qu'on peut retenir d'un important corpus de données scientifiques sur la vision dans le monde, qui se focalise notamment sur la myopie et ses conséquences.
Les statistiques sont alarmantes : la myopie devrait toucher près de la moitié de la population mondiale d'ici 2050. Et les conséquences sont tout aussi inquiétantes, car lorsqu'elle n'est pas corrigée, la myopie peut entraîner de graves problèmes de vue pouvant aller jusqu'à la cécité. D'ici le milieu du siècle, près de 5 milliards de personnes souffriront de myopie, dont 1 milliard de myopie forte. Au États-Unis et au Canada, le nombre de myopes devrait passer à 260 millions, soit près de la moitié de la population, contre 89 millions en 2000. Quant à la myopie forte, elle devrait connaître une fulgurante multiplication par cinq pour atteindre 66 millions dans ces deux pays cas d'ici 2050.
Ces données font partie des découvertes d'une méta-analyse du Brien Holden Vision Institute (BHVI), regroupant 145 études couvrant 2,1 millions de personnes.1 La myopie est un défaut de réfraction qui permet de voir les objets proches distinctement, mais qui rend la vision de loin floue. La myopie forte en est une forme grave dans laquelle le globe oculaire devient beaucoup trop allongé. Elle peut conduire à des rétinopathies, voire à des décollements de rétine.
On assiste dans de nombreux pays à une augmentation alarmante de la myopie chez les jeunes qui souffriront toute leur vie d'une vision floue, à moins de bénéficier d'une correction (lunettes, lentilles de contact, ortho-k) ou d'avoir recours à la chirurgie réfractive. Ce phénomène aura des conséquences à long terme sur la santé publique...
Article tiré du magazine "Point de vue"
Cliquez ici pour lire l'articleBien que cela puisse paraître surprenant pour une condition non infectieuse, la myopie atteint des proportions pandémiques à travers le monde.
Aux Etats-Unis et en Europe, la prévalence de la myopie a doublé au cours du siècle dernier, et touche désormais entre 40 et 50 % des jeunes de moins de 35 ans. L'Asie orientale est particulièrement touchée. Dans certains pays, comme Singapour, la Chine et la Corée, la myopie affecte de 80 à 90 % des adolescents en milieux urbains, contre 10 à 20 % il y a soixante ans. Suite à des récents travaux effectués par le Brien Holden Vision Institute (BHVI), il est estimé que d'ici 2050, cinq milliards d'individus, soit la moitié de la population mondiale, seront myopes et un milliard, soit 10 %, souffriront de myopie forte. Un autre record ; la myopie de -108 dioptries a récemment été corrigée en Slovaquie, posant de nouveaux défis aux professionnels de la santé visuelle et à l’industrie. S'il n'est pas encore permis de définir précisément l'impact économique de la myopie à l'échelle mondiale, le fardeau des défauts de réfraction non
corrigés, dus en grande partie à la myopie, est estimé à plus de 269 milliards de dollars US par an. Ce chiffre ne cesse de croître avec la propagation de la pandémie.
Depuis quelques mois, les revues scientifiques et autres médias génèrent un nombre croissant d’articles alarmants sur la crise de la myopie. Fort heureusement, le phénomène n’est pas nouveau. Depuis plusieurs années, les centres de recherche redoublent d'efforts pour approfondir les connaissances sur la myopie et mettre au point de nouveaux traitements. Des recherches étiologiques ont permis de découvrir que l'apparition de la myopie et son évolution chez les enfants résulte d'une corrélation de facteurs héréditaires (innés) et environnementaux (acquis). Il est possible de modifier ces derniers en encourageant notamment une plus grande exposition à la lumière naturelle par la pratique d'activités de plein air et l'adoption d'une bonne posture de lecture.
La recherche biochimique du mécanisme pathogène de la myopie demeure un domaine prioritaire. Les progrès réalisés ces dix dernières années s'annoncent prometteurs. A l'heure actuelle, la grande majorité des cas de myopie peuvent être corrigés par la prescription de lunettes, de lentilles de contact ou de chirurgie réfractive. Il existe également des solutions pour corriger et contrôler l’évolution de la myopie chez les enfants.
Les lentilles de contact progressives spécifiques, les verres ophtalmiques Myopilux® et les lentilles d'orthokératologie (Ortho-K) sont toutes reconnues comme sûres et efficaces à long terme. Quant aux solutions pharmacologiques, comme les collyres à faible concentration d'atropine, bien qu'elles ne corrigent pas la myopie, elles permettent d'en ralentir efficacement l'évolution. Les solutions personnalisées permettent aux patients myopes de vivre pleinement leur vie.
A LIRE :
La myopie, un fléau mondial et ses conséquences.
Article tiré du magazine "Point de vue"